Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sur la place publique
1 février 2013

Appartheid à Malzéville

Je vis à Malzéville, petite commune de Meurthe-et-Moselle.
Dans cette commune, il y a un mission pour l'emploi pour les jeunes et pour les demandeurs d'emplois. Il y a un CCAS qui s'occupe des personnes en difficultés. Il y a aussi un CCAS pour les personnes au RSA (en difficultés aussi, donc).
Il y a une salle informatique pour faire différentes recherches et pour actualisé sa situation tous les mois à pôle-emploi. C'est important et nécessaire qu'il existe de tels espaces et je trouve que c'est une bonne chose parce que de nos jours, l'appel depuis un téléphone fixe, sans parler d'un portable coûte cher et pour une personne vivant avec le RSA de 400 euro par mois, cela aide bien. Il y a aussi un téléphone dans la salle. Bref, c'est un endroit idéal pour faire vos recherches d'emplois, connaître vos droits, vous inscrire, faire vos démarches, actualiser votre situation. C'est un service gratuit pour tous les demandeurs d'emplois et pour toutes les personnes ayant le besoin d'y accéder. Tout le monde y a droit.
Tout le monde ? Non.
Moi, je n'y ai plus droit. J'avais eu beaucoup de mal à pouvoir y accéder, alors que je suis dans la précarité. Mais la dame qui s'occupait de mon dossier rmi puis rsa-socle et qui devait suivre à l'époque (2008-2012) n'y voyait pas la nécessité.
Demandeur d'emploi de longue durée. En difficultés sociales. Bref, je suis précaire. J'ai de la chance d'avoir un ordinateur que je me suis payé il y a plusieurs années de cela. Je n'ai pas le haut-débit et mon ordinateur est très vieux. J'ai de graves problèmes de santé et j'ai pourtant toute ma vie refusé la facilité et à une époque où j'allais très mal, j'ai même refusé la cotorep parce qu'à mon sens, je n'en avais pas besoin alors qu'il y a bien assez de personnes handicapés. D'autres que moi ne sont pas si regardant et en bénéficient alors qu'ils n'ont presque rien. Là où j'habitais avant, à Tomblaine, on ne s'est jamais occupé de mon cas et je me demande à présent si on s'occupait vraiment de mon dossier. J'étais un demandeur d'emploi exemplaire, il paraît. Pour moi, ils m'ont lâché et m'ont mis dans une situation infernale en se foutant bien de ma gueule, si je peux employé cette expression. Bref, j'en reparlerai peut-être un jour. Aujourd'hui, je vis à Malzéville depuis 5 ans et demi, bientôt six. Au début, je m'y plaisais vraiment. Je pensais même que j'allais m'en sortir et que je trouverais un travail et que ma vie changerait enfin. Nous le demandeurs d'emploi, nous avons des petits rêves. Trouver un emploi en cdi et payer des impôts.

Nous sommes aujourd'hui en 2013 et depuis 2010, j'ai été exclu du CCAS volontairement et arbitrairement par la personne qui suivait mon dossier en août 2010 alors que j'allais mal. De plus, son chef ou collègue, m'avait donné rendez-vous, en avri, et il m'avait dit qu'on m'aiderait à retrouver un emploi ou alors qu'on me dirigerait vers un service où je pourrais faire une formation (que je n'ai jamais eu !). Depuis juin 2011, je n'ai plus le droit d'accéder à la salle informatique de Malzéville par une décision, là encore arbitraire, du maire de ma ville qui m'a fait connaître sa décision par courrier.
Je n'ai jamais fait de mal à personne. Je suis poli et courtois. Et pourtant c'est vrai. Cela ressemble à un mauvais film d'espionnage, mais je vous assure, c'est la vérité. C'est vrai que j'ai tendance à dire ce que je pense... mais ce n'est pas une raison. On a raconté des tas de choses fausses sur moi. Cela s'appelle de la diffamation et de manipulation. On a voulu me faire passer pour quelqu'un de violent. Je n'ai jamais été violent avec personne.
Je suis polis, parfaitement bien éduqué et je suis plutôt gentil et sympathique. Quelques demandeurs d'emplois qui me connaissaient ont même demandé de mes nouvelles mais on leur a menti et on a colportés des choses fausses sur moi. En gros, on m'a dénigré. De la part d'un service social, je trouve cela scandaleux et même si je ne l'ai pas entendu de mes oreilles, je pense que c'est possible qu'on m'ait critiqué. Je le sais par une personne qui m'en a parlé. C'est injuste ce que je vis. Ce n'est pas seulement injuste, c'est dégueulasse.

Depuis, ma santé c'est gravement détérioré. J'ai de plus en plus de problèmes.
Je ne sors plus vraiment que pour faire mes achats et le plus vite possible. Parfois je vais dans une autre ville faire mes achats. Je me plais toujours dans cette ville, mais je m'y sens exclu, mis à l'écart, par la mairie et surtout parce que c'était la volonté de la dame qui suivait mon dossier. Sa volonté, oui, de me nuire et cela depuis le début de notre rencontre. Je le dis ici.
Oui, je me sens « différent » des autres habitants et même des autres chômeurs. J'ai l'impression de ne plus être humain.
Je suis en apparteid depuis deux ans et demi. Mis volontairement au banc de la société par certaines personnes de la mairie et du CCAS. Tout ça pour faire plaisir à cette madame D. Je devrais même balancé son nom et je le ferai parce que si ma santé s'aggrave je n'ai aucune raison de la laisser s'en sortir à si bon compte avec le mal qu'elle m'a fait.
Voilà ma situation.
J'en ai vraiment marre de ne pas m'en sortir et de ne pas voir le bout du tunnel.
Je n'irai plus jamais à la mairie, ni dans cette salle informatique. En je ne mettrai plus les pieds au CCAS. Même si je le voulais. Psychologiquement, cela me serait impossible de m'y rendre alors qu'on m'a fait savoir que je n'étais plus le bienvenu.
Je ne pourrai même plus mettre les pieds à la mairie de ma ville, tellement je suis écoeuré.
Comment je fais pour mes papiers ? Et bien figurez-vous que je me rendrai ailleurs et si j'ai des problèmes pour me déplacer, je n'irai plus nulle part ! Tant pis, je resterai chez moi puisque je n'ai pas le droit à l'accès aux services de ma ville. Je suis un non-droit. Même les étrangers ont plus de droit que moi dans ma ville. Ce n'est pas par racisme que je dis ça, mais parce que c'est la vérité vrai !
J'ai essayé d'aller à la bibliothèque, mais je devais passer devant la mairie et je n'y suis pas parvenu. J'étais dans l'impossibilité de faire un pas.
Voilà ma situation et dans l'état ou je me trouve actuellement. On m'a volontairement fait du mal. C'est madame D qui a voulu et fait tout ça contre moi. Elle me dénigre partout. À ses collègues, aux personnes parlant de moi. Pourquoi elle fait tout ça ? Je l'ignore.
Je me sens étranger dans ma propre ville. Je suis tel un lépreux. Mis à l'écart. Oui, c'est le mot qui me revient le plus souvent. Mis à l'écart. Mis à part.
Je stipule que je suis un homme, de nationalité français, de race européen, catholique et je n'ai jamais fait de mal à personne.
Parfois, je n'ose même plus sortir de chez moi. Mon docteur m'a dit de me détendre et d'aller me promener à pied. Mais comment je pourrais le faire alors que je me sens bloqué lorsque je passe devant la mairie et que le parc intéressant se trouve à côté ou bien la bibliothèque ? Parfois, je reste étendu sur mon lit et je n'ai plus envie de rien, tellement je suis dégoûté de cette vie et écoeuré de l'injustice qui m'est faite. Et à présent, j'ai des problèmes graves de santé et j'ignore si je n'ai pas attrapé un cancer, tellement mon état est critique. Je suis à la CMU... vous voyez un peu ? Le minima pour se soigner. Mon état, je le dois à ces braves gens. À propos de mon docteur. Je lui ai parlé en 2010 que j'étais victime de harcèlement moral et il m'a répondu qu'il ne pouvait rien y faire.
C'est de la persécution ce que je vis.. Ils trouveront toujours des excuses. Mais je vous dis la vérité. À ce propos, je vous raconterai comment tout ça à commencé.
Je suis incapable de remettre les pieds même dans le hall de la mairie. Je ne pourrai plus jamais adresser la parole à ces personnes sans être totalement mal à l'aise avec elles. Je ne veux plus les voir et plus me rendre au CCAS et revoir cette mme D hautaine et incompétente.
Quelle avenir pour moi ? Aucun. Je me sens comme si je n'existais pas. Je ne crois plus en rien ni en personne. Voilà comment je me sens.

Voilà ce que je vis depuis deux ans et demi.
Est-ce que je dois dénoncer plus et toutes les injustices commises contre moi et contre certains demandeurs d'emplois étant dans ma situation ? Je pense que c'est mon devoir.

Je vous en dirai plus puisque j'ai des lecteurs pour me lire à présent. Je vous parlerai du conseil général et du service qui est sensé s'occuper des rmistes et qui ne le fait pas. Vous ne serez pas déçu du voyage. Le texte est prêt à être publié dans pas longtemps. He vous parlerai aussi de regain 54 et de ces braves gens si sympathiques seulement en apparence.

Note : je n'ai pas encore donné de noms. Le nom du maire de Malzéville sera facile a deviné et tant pis pour lui. Qu'il assume ses erreurs de jugements arbitraires et ses méchancetés.
Je tiens encore à dire ici que je n'ai rien contre le maire ni contre personne d'ailleurs. J'ai même voté pour lui. C'est lui qui s'en est pris à moi. Je suis bien obligé de dénoncer l'injustice qui m'est faite. Je ne voulais faire de tors à personne, mais on m'en a fait. Et puis, je ne dis Que la Vérité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Sur la place publique
  • Je suis Rmiste. Pas Rsaiste, cela ne veut rien dire. Je suis demandeur d'emploi de longues durés. J'ai des choses à dire et je ne vais pas mâcher mes mots. Ici, je dénonce les injustices qui me sont faites.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité